La communion pour mieux diviser ?

La communion pour mieux diviser ?
Ce texte est pour nous l’occasion de réaffirmer publiquement que communion et inclusivité sont étroitement liées. Cette affirmation est questionnée par le pasteur Julien N. Petit dans une tribune publiée sur le site de l’Uepal, dans l’onglet « Réflexions ».
La communion : une grâce reçue de Dieu·e
Qui aurait imaginé qu’il faille encore de l’audace, en 2021, pour affirmer des banalités comme celles-ci :
- l’Église est constituée de baptisé·es différent·es les un·es des autres,
- qui ne se sont pas choisi·es mais se reconnaissent comme frères et soeurs
- car tous·tes reçoivent de Dieu·e la grâce de vivre en communion.
Oui, la communion est un don de Dieu·e.[1]
Aussi, quelle surprise de lire, sur le site de l’UEPAL, une tribune prétendant défendre “la communion” contre “l’inclusivité” ! Quelle tristesse, aussi, face à ce rappel violent de la difficulté que nous avons à nous recevoir les un·es les autres de la part de Dieu·e – et la nécessité de lieux d’échange et de ressourcement pour les personnes que l’on voudrait stigmatiser.
Si la communion[2] est l’affaire de Dieu·e, l’inclusion[3] est l’affaire des humains. L’Eglise est appelée à se questionner et se former, à mobiliser l’intelligence du cœur et de l’esprit pour vivre la grâce de la communion. C’est à cet appel que répondent aujourd’hui les communautés inclusives. Elles ne sont déjà plus les seules et l’on peut se réjouir d’un futur où la grâce de la communion ne soit plus détournée pour diviser.
La division : une entreprise théologique contestable
La tribune rédigée par le pasteur et aumônier universitaire Julien N. Petit semble en surface relever du propos théologique. Au fond, il ne propose pas une éthique en soi mais une éthique contre. Nous pressentons le risque que cette démarche ne monte les baptisé·es les un·es contre les autres.
- Constitution de deux camps
En premier lieu, il présente les chrétien·nes inclusives comme une menace : sont désignées “la militance inclusive”, “la pensée Queer”, “la doxa LGBT”, “la posture inclusive” et “l’idéologie LGBT” comme des dangers pour la communion. Il s’emploie en second lieu à exagérer jusqu’au ridicule le travail d’accueil écclésial mené par ces frères et sœurs en Christ. Il n’est pas question chez l’auteur de discussions mais “d’élucubrations”. La demande d’être reconnu·e dans sa dignité humaine et dans son baptême passe ici pour “l’affirmation maladive d’une différence” et un “douteux accès de fièvre”.
Le clivage décrit par l’auteur ne s’arrête pas là ! L’intention présumée des communautés inclusives serait de supprimer “la distinction entre le masculin et le féminin”, “comme cheval de Troie d’un transhumanisme asexué”. De cette affirmation insensée, que comprendra le lecteur, que retiendra la lectrice ? Que restera-t-il dans leurs esprits de cette projection inquiète de l’auteur ? Le goût amer de la calomnie, la méfiance face à la tentative de désinformation, l’envie de se rencontrer pour échanger… ou la peur de l’autre ?
- Mise en scène de la lutte entre les deux camps
L’adversaire de la communion étant présenté, l’auteur s’emploie à associer l’ensemble de l’Eglise, lecteurs et lectrices comprises, à sa lutte. Dès le premier paragraphe, il se positionne contre l’inclusion, du côté de la communion.
Aux 3è et 4è paragraphes, l’auteur distingue les différences acceptables des différences inacceptables. Le handicap peut faire l’objet d’un travail d’inclusion, tandis que l’orientation sexuelle ou l’identité de genre ne le peuvent pas. Dans une Église qui se réclame du Christ, pourquoi opposer ainsi des minorités entre elles, qui plus est pour hiérarchiser la valeur de leur participation à “la vie ordinaire” ? Comment, en notre sein, accepter que l’expérience des personnes handicapées soit instrumentalisée ? Il est permis de douter que les personnes handicapées et LGBT+ auraient accepté d’être ainsi comparées.
Au paragraphe suivant, l’auteur redouble d’efforts pour clarifier la division qu’il promeut. Il écrit que la peur d’être stigmatisé·e comme une personne excluante est si forte “qu’on en oublie que le Christ nous demande de ne pas nous rendre complice du mal, et de le combattre, avec les armes de l’Esprit et par le bien (Ephésiens 6 ; Romains 12, 17)”. Voilà donc le nœud de la discorde : la lutte entre le mal et le bien. Le bien serait finalement de s’opposer à l’inclusivité. Le mal serait de se montrer favorable à l’inclusion des personnes LGBT+.
Mais l’assimilation au mal des communautés chrétiennes inclusives n’est pas seulement sous-entendue. Elle est énoncée explicitement au 6ème paragraphe, où l’auteur prétend avec une assurance stupéfiante qu’elles se définissent par le rejet de l’autre, jusqu’au rejet de Dieu·e ! Julien N. Petit mobilise une définition classique du péché : “Le rejet inhérent à l’idéologie LGBT+ est donc aussi celui de Dieu, non seulement en tant que Créateur et en tant que Sauveur. Or sans ce fondement, qu’en est-il de la communion ? Elle déserte la place pour donner libre cours aux désirs du cœur humain, et à une adoration de la création (Romains 1, 24-25).” En lieu “d’adoration de la création”, les communautés inclusives affirment la bonté et la grâce que Dieu·e a mis en chacun et chacune. En lieu de rejet de Dieu “en tant que Créateur et Sauveur”, elles témoignent de l’amour inconditionnel de Dieu·e pour ses créatures. En cela, elles ont la conviction de se tenir au message réconciliateur et libérateur de l’Evangile.
En somme, cette tribune a pour but de contrecarrer “l’idéologie LGBT”. Son auteur suppose :
- qu’une telle idéologie existe,
- qu’elle est absolument malfaisante
- qu’elle est promue par toute personne LGBT+ ou alliée, y compris chrétienne.
En conséquence, il accuse les communautés inclusives de propager le mal et la division dans l’Eglise. Il est d’autant plus facile de blâmer les chrétien·nes inclusif·ves que l’on part du principe que leur foi en Dieu·e serait fausse et pécheresse. Autant de choses qui par le passé ont été dites des personnes LGBT+. A quoi sert-il d’attaquer désormais les chrétien·nes inclusives plutôt que les personnes LGBT+ ? Cela est-il davantage pertinent ?
L’inclusivité : un mouvement d’Église ouvert à tous et toutes
L’auteur n’ayant explicité ni ses propres intentions ni ses présupposés, nous nous sommes employé·es ici à le faire. Examinons à présent les données sur lesquelles il se base.
- Absence d’enquête de terrain
Des accusations d’une telle gravité requièrent des preuves solides.
D’une part, cette tribune expose l’intimité de croyant·es sans en connaître la réalité. Alors que l’auteur affirme que les chrétien·nes inclusif·ves rejettent Dieu·e “en tant que Créateur et en tant que Sauveur” et que la communion est pour elles et eux “avant tout une militance, avec les outrances que cela implique”, il ignore délibérément l’expérience des personne dont il parle. Cette intrusion dans leur relation avec Dieu·e est brutale et destructrice ; cette mise en doute de la sincérité de leur foi comme de leur participation à l’Eglise est infondée et irrecevable.
Faudra-t-il expliquer pourquoi prier en communauté a du sens ? Devrions-nous exiger des chrétien·nes LGBT+ et alliées qu’ils et elles justifient leur foi ?
Alors que nombre de personnes LGBT+ peuplent nos assemblées et que des paroisses inclusives invitent chacun·e à des prières communes, cette tribune ne fait état d’aucune recherche de terrain. Elle en reste très sommairement aux symboles : l’acronyme et le drapeau.
D’autre part, cette tribune ne recense qu’allusions et exemples, faisant l’économie d’une démarche argumentative rigoureuse. Avec quels travaux sociologiques, sur la base de quelles thèses en théologie pratique, dans quel cadre épistémologique l’auteur peut-il étayer ses propos ? Quelles données lui permettent d’établir que l’existence de lieux inclusifs dans l’Eglise “noit le lien homme-femme dans l’indifférenciation” ? Par quel moyen peut-il démontrer un lien de cause à effet entre “la posture inclusive” et la « distension des liens, l’affaiblissement de la nature même d’une relation fondatrice, créatrice” (par cette périphrase, l’auteur semble désigner la relation conjugale hétérosexuelle).
Il est vrai qu’il est difficile de trouver des travaux sérieux affirmant que l’inclusion de personnes LGBT+ fragiliserait le couple hétérosexuel, la transmission de la foi ou la communion écclésiale. Si rien ne permet de défendre rigoureusement une telle position, peut-être cette tribune aurait-elle pu être évitée. Tout au moins aurait-elle pu être écrite à la première personne du singulier. En effet, c’est bien une opinion personnelle que l’auteur défend sur la base de ses propres convictions ; il n’est en rien question de faits et de recherche scientifique.
- Définitions erronées
Le défaut de rigueur de cette tribune transparaît notamment dans les erreurs de définition. Ce texte entretient la confusion entre sexe, identité de genre et orientation sexuelle. Ces erreurs traduisent une profonde méconnaissance des réalités des personnes LGBT+ et de la pastorale développée à leur endroit ces vingt dernières années. Une solution simple pour ne plus entretenir de confusion terminologique serait de se référer au Genderbread, mis à jour très régulièrement ici.
Pour rappel donc, le sexe est anatomique. Il est notamment déterminé par les chromosomes et les hormones. Le sexe biologique est généralement binaire, mâle ou femelle. Cependant, près de 2% de la population naît avec des caractéristiques intersexes. Ces personnes présentent des caractéristiques sexuelles mélangées ou ambiguës.
Le genre est l’identité femme, homme ou non binaire. A la naissance, on reconnaît à chaque enfant un genre en fonction de son sexe. En grandissant, la plupart des personnes s’identifient au genre qui leur a été assigné. Le terme technique pour désigner ces personnes est “cisgenre”. D’autres en revanche ne se reconnaissent pas dans l’identité “homme” ou “femme” qui leur a été donnée. Le terme technique pour désigner ces personnes est “transgenre”.
L’orientation sexuelle est l’attirance affective et sexuelle pour des personnes de tels ou tels genres. Une personne hétérosexuelle peut être attirée par des personnes d’un genre très différent du sien. Une personne homosexuelle peut être attirée par des personnes d’un genre semblable au sien. Une personne bisexuelle peut être attirée par des personnes d’un genre semblable ou différent du sien.
Sexe, genre et orientation sexuelle sont trois paramètres distincts et relativement indépendants les uns des autres. Ainsi, une personne cisgenre peut être bisexuelle. L’orientation sexuelle n’est donc pas un genre, comme l’écrit l’auteur de la tribune en question.
Il existe néanmoins des points communs entre ces deux paramètres. D’abord, tous deux relèvent de constructions sociales. L’identité de genre et l’orientation sexuelle engagent chacun·e dans des rôles sociaux spécifiques. Ensuite, ces deux paramètres sont « autodéterminés » dans la mesure où il est impossible de les connaître de l’extérieur. Chacun·e est soi-même le ou la seule à pouvoir savoir si il ou elle se reconnaît ou pas dans le genre reçu à la naissance et par quels genres il ou elle est susceptible d’être attiré·e. Toutefois, il ne s’agit pas d’une “autodétermination” au sens “d’autojustification”, comme le prétend Julien N. Petit. Se reconnaître comme cis- ou trans-genre, comme hétéro- bi- ou homo-sexuel·le, ne revient ni à se créer ni à se justifier soi-même. Cela consiste à se recevoir tel·le que l’on est de la part de Dieu·e.
Par ailleurs, la tribune dont nous discutons omet les définitions de “communion” et “d’inclusivité”. Le terme d’inclusivité désigne l’accueil radical de toute personne, au nom de l’Évangile. Dans les Églises protestantes francophones, le travail inclusif se développe actuellement vers les personnes LGBT+, du fait d’un certain retard dans la pastorale les concernant. De fait, existent de longue date des lieux d’entraide, des démarches envers les personnes migrantes ou des services dédiées aux personnes en situation de handicap. Il nous semble que l’inclusivité est un champ ouvert d’action, toujours en expansion.
Il va de soi que cette démarche d’inclusion est tout aussi étrangère à une lutte contre l’hétérosexualité qu’au transhumanisme. Tout au plus, la reconnaissance de personnes non cisgenres ou non hétérosexuelles conteste-t-elle la suprématie de l’hétérosexualité et la contrainte à s’y conformer. Même dans ce cas de figure, il ne s’agit jamais de nuire aux personnes cisgenres et hétérosexuelles, ni de nier le sentiment de complémentarité qu’ont certains et certaines au sein de leur couple. Il s’agit bien plutôt d’exister à côté de, dans la diversité des couples. Oserions-nous suggérer que les couples queers et hétérosexuels peuvent être complémentaires ?
Nous regrettons que les critiques de l’inclusivité soient souvent infondées. Un exposé détaillé du projet inclusif chrétien est disponible ici. (95 Thèses)
L’inclusivité : un mouvement pour la communion
La lecture de cette tribune sur le site de l’UEPAL ne peut laisser indifférent·e.
- Pour les chrétien·nes
Cette tribune n’est pas à la hauteur du message évangélique dont se réclame l’UEPAL. Dans notre Eglise et dans notre monde, la religion sert de prétexte à des discours déshumanisant les personnes LGBT+ et alliées.
Par exemple, comme Julien N. Petit, de nombreux pasteurs chrétiens ont assuré à des personnes LGBT+ qu’elles étaient en rupture avec Dieu·e. Il n’y a pourtant rien d’édifiant, ni pour la communauté ecclésiale ni pour ses membres, à s’interposer ainsi dans la relation entre Dieu·e et une personne. Ce mensonge est susceptible de plonger nombre de nos frères et sœurs dans une détresse psychologique et spirituelle telle que la séparation d’avec l’Eglise peut malheureusement devenir la meilleure chose à faire.
En tant que chrétien·nes LGBT+ et allié·es, nous refusons que notre foi serve à hiérarchiser ou exclure des personnes, quelles qu’elles soient. Nous affirmons la légitimité de chacun·e à entretenir une relation avec Dieu·e. Nous reconnaissons que la foi chrétienne s’épanouit en communauté, c’est pourquoi nous demandons que l’accueil radical de chaque croyant·e soit la norme dans notre Eglise.
- Pour l’UEPAL
D’ores et déjà, l’UEPAL est faite entre autres de personnes LGBT+ et alliées. Comment ces baptisé·es sont-ils et elles censé·es recevoir de telles paroles, de la part d’un de leurs frères ? Quel soutien et quelle justice leur sont proposées ? Dans quelle communauté peuvent-elles vivre leur foi en toute sécurité psychologique et spirituelle ?
En tant que chrétien·nes LGBT+ et allié·es, nous discernons que l’inclusion est la forme nécessaire de la communion, tant que certain·es d’entre nous sont traité·es comme des boucs émissaires.
Car nous remarquons véritablement un phénomène de bouc émissaire. Cette tribune, comme d’autres par le passé, veut faire passer un groupe en particulier (les chrétien·nes inclusif·ves) pour responsable des tensions, des divisions et globalement du mal dans la communauté. Or, nous demandons aujourd’hui : concrètement, quelles paroles et quels actes inclusifs sont en cause ? Quelle est la matérialité des faits ? Que ces reproches soient formulés clairement, ou que l’on reconnaisse que les partisans de cette tribune abordent avec beaucoup de préjugés la réalité de leurs frères et sœurs.
- Pour les personnes concernées
Toutefois, l’essentiel de notre attention porte sur les personnes touchées par ce propos. Quand des personnes LGBT+ et alliées lisent régulièrement qu’elles précipitent la fin du monde, qu’elles vivent dans le péché et qu’elles ne sont pas conformes au plan de Dieu·e ; quand ces personnes lisent que la prise en compte de leur existence dans l’Eglise nuit à la communion ecclésiale, elles comprennent nécessairement que leur participation y est jugée indésirable. Une tribune n’est certes qu’une petite blessure ; mais n’oublions pas que les personnes concernées sont exposées à de tels propos de manière durable et récurrente depuis leur enfance.
En tant que chrétien·nes LGBT+ et allié·es, nous exprimons notre compassion et notre indignation à toute personne blessée par ces mots publiés sur le site de l’UEPAL. Nous rappelons que le goût du débat théologique ne justifie ni agression, ni division, ni exclusion, ni stigmatisation. Notre tristesse est grande.
La communion : un lieu de réconciliation
Dans cette situation paradoxale où nous refusons d’être monté·es les un·es contre les autres au prétexte de défendre la communion ecclésiale, nous tenons plus que jamais à ré-affirmer notre espérance. La communion est bel et bien un don de Dieu·e.
Il n’est donc jamais trop tard pour la réconciliation.
Le temps de la réconciliation n’est-il pas déjà présent ? Un temps pour se reconnaître mutuellement dans nos différences. Un temps pour se rencontrer et se départir des préjugés et du mépris. Un temps pour apprendre à aimer chacun·e authentiquement. Un temps pour demander et recevoir le pardon de nos frères et sœurs. Un temps pour rendre grâce ensemble pour la communion qui nous est donnée !
Il n’est jamais trop tard pour la réconciliation.
Déjà, l’Église de Berlin-Brandenburg, a demandé pardon aux personnes LGBT+ en juillet 2021. Après un an de réflexion, l’Église du Land a pris la responsabilité du mal causé par une théologie qui “déniait aux personnes queers leur place légitime en tant qu’enfants de Dieu·e”. Elle a documenté chacune des discriminations et leurs conséquences dans la vie des personnes concernées. Elle a demandé pardon, aussi, pour toutes les fois où elle a exigé des personnes LGBT+ chrétien·nes qu’elles fassent l’effort d’auto-justifier leur présence dans l’Eglise. Le texte complet est disponible ici.
C’est un tel effort que nous venons de produire. Effort que nous conclurons par une ultime “élucubration”. Nous, chrétien·nes inclusif·ves, nous avons “l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu·e manifesté en Jésus Christ notre Seigneur.” (Romains 8, 35-38).
En communion,
L’Antenne inclusive de la paroisse luthérienne St Guillaume à Strasbourg
La Pastorale Inclusive Francophone (PIF)[4]
[1] Dietrich Bonhoeffer, De la vie communautaire, 1938
« Il faut donc que celui qui peut mener jusqu’à cette heure une vie chrétienne commune avec d’autres chrétiens loue la grâce de Dieu du plus profond de son cœur, remercie Dieu à genoux et reconnaisse : c’est une grâce, une pure grâce, de pouvoir vivre aujourd’hui encore dans la communauté de frères chrétiens. (…) Désormais les chrétiens peuvent vivre en paix les uns avec les autres, se mettre au service les uns des autres, ils peuvent devenir un. Mais encore une fois, cela n’est possible que par Jésus Christ. Ce n’est qu’en Jésus Christ que nous sommes un, c’est seulement par lui que nous sommes reliés les uns aux autres »
[2] Communion : union des chrétien·nes entre eux et en Dieu·e, fondée sur la communauté de foi et de pratique religieuse. source : CNTRL
[3] Inclusivité : démarche active d’identification des discriminations et des préjugés, de rencontre et d’échange en vue de permettre à toute personne d’entrer dans une communion complète. Cette définition est développée dans l’ouvrage “L’accueil radical”, Labor et Fides, 2015.l
[4] La Pastorale Inclusive Francophone est constituée de ministres LGBT+ de différentes Églises protestantes, dont l’UEPAL